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Octobre 2021 : Mon premier bivouac

Une année après … voici enfin le récit de mes quelques jours de Bivouac à l’automne 2021 !

Si vous me suivez sur Instagram, vous aviez suivi tout le périple, alors maintenant place aux photos et au débrief.

C’était la première fois pour moi, non pas de marcher et de faire de la randonnée en montagne, mais de dormir dehors, d’être en autosuffisance pendant 4 jours en pleine nature.
Alors chaussez vos plus belles bottes, je vous emmène, direction les Pyrénées pour vous raconter mon bivouac et vos glisser quelques conseils si vous souhaitez, vous aussi, vous lancer !



Les sacs

Je crois que c’est l’un des éléments les plus importants du bivouac. On passe quand même plus de 6h avec sur le dos, il est important d’être bien équipé.e.s !

Cela peut paraître évident, mais on le choisit le plus léger possible et avec le plus de rangements possibles, des petites poches un peu partout, c’est tellement pratique pour compartimenter ! Le plus ? Une ouverture sur le devant du sac pour piocher tout beaucoup plus facilement, sans avoir à retirer des choses du sac à dos pour attraper ce que nous avons mis au fond !

Nos sacs sont des Fjallraven que j’ai reçu de la part de la marque. Quel bonheur de marcher avec ces merveilles sur le dos !

Un sac de 45L pour moi, le Abisko Friluft. Une place pour le duvet en bas, la couverture de pique-nique en haut, une ouverture sur le devant et des poches pour ranger les petits accessoires. Des bretelles réglables et un confort dans le dos très agréable ! L’attache au niveau des hanches permet de bien soulager les épaules et les matériaux qui composent l’arrière du sac permet une bonne ventilation, ce qui est pas mal quand on crapahute toute une journée avec 11kg sur le dos !
Quant à sa composition ? Le G-1000 Eco, qui est le tissu principal, est un mélange de polyester recyclé et de coton biologique, tandis que la base est en polyamide imperméable pour mieux protéger le sac contre l’humidité, ce qui top : aucune crainte de le poser par terre !

La gamme au dessus, c’est le Kajka en 65L pour lui. Une armature en bois dans le dos qui permet le soutien d’une charge plus lourde et un ajustement parfait au niveau des épaules ! L’ouverture verticale, là encore, permet de prendre les affaires sans défaire l’intégralité du sac, ce qui est bien pratique lorsqu’on a besoin d’une petite chose touuuut en bas du sac !

Qu’est-ce qu’on emporte ?

C’est là que tout se complique ! Même si on a envie d’emporter pas mal de choses « au cas où » on se rend vite compte que ça chiffre rapidement sur le poids du sac ! Alors il faut aller à l’essentiel et bien se projeter sur ce qui est nécessaire, indispensable et ce qui peut passer à la trappe !

Par exemple, avec la nourriture lyophilisée, pas besoin d’assiette au final : tout se mange dans le sachet directement !

D’ailleurs, pour ce qui est de l’alimentation, j’ai trouvé tous nos repas chez Voyager ! J’ai été agréablement surprise de l’offre veggie des repas ! J’avais énormément d’options et ça, c’était top !
Un classement des repas ? Mention spéciale pour les repas à base de riz que nous avons préféré aux pâtes, et le crumble pomme-banane qui était incroyable !
Quelques barres de céréales pour les goûter et des barres de protéines pour les desserts, c’est plié !


On oublie pas aussi la paire de tennis légère pour les soirs au campement, parce que je peux vous dire que ça fait du bien de retirer les chaussures de rando et de glisser ses pieds dans une paire de tennis !



Les équipements

Mais alors, comment on s’équipe pour un bivouac en plein automne ? En multi-couches !

De mon côté, la technique de l’oignon : un legging de sport (je porte les Gymshark que j’adore !), des grosses chaussettes de randonnées, et c’est là que ça se précise ! Une brassière de sport, un débardeur heatteach de chez Uniqlo, puis un t-shirt à manches longues de la même gamme, et enfin, mon anorak Vardag de chez Fjallraven ! J’avais largement assez chaud, lorsqu’on marche toute la journée avec du dénivelé ça suffit amplement ! Pour les chaussures ? Mes indémodables Danner Boots que vous connaissez déjà !

Et pour dormir ? Nous avions une tente Snowleader (offerte par la marque) ainsi que des duvets de la même marque ! Après une tempête de pluie le premier soir et des températures proche de 4°c la nuit, je peux vous dire que, oui : c’était parfait ! Aucune sensation d’humidité avec la tente qui s’est avérée parfaite pour l’automne et les duvets assez chaud pour les nuits ! D’ailleurs, pour l’astuce : c’est de dormir en sous-vêtements en se couvrant la tête et les pieds. Bonnet et chaussettes au rendez-vous pour éviter les perditions de chaleur et ainsi bien chauffer le duvet avec la chaleur corporelle. Même si j’étais très dubitative au départ, dès la deuxième nuit, ça nous a révolutionné le sommeil ! Même plus froid !



Et le parcours ?

Notre ville de départ, enfin la plus proche : Saint-Lary-Soulan dans la réserve naturelle du Néouvielle. Nous sommes partis pendant 3 jours de marche avec deux nuits en bivouac (sans compter la première nuit à proximité du parking pour partir très tôt le lendemain !).

Jour 1

Nous sommes donc le lendemain de notre première nuit, et nous partons au petit jour, direction l’aventure. 5h de marche, 653m de dénivelé positif et 210m de dénivelé négatif nous attendent !
Depuis le parking du lac d’Orédon, nous suivons le sentier des Laquettes ! Les premières montées sont assez costauds mais le paysage est déjà incroyable ! Plusieurs petits lacs s’enchainent sur notre parcours, les Laquettes donc.
Nous continuons notre route jusqu’au Lac d’Aubert puis jusqu’au Lac d’Aumar où nous faisons notre pause déjeuner, face au paysage !

Pas le temps de se poser trop longtemps, le jour décline assez vite et nous devons regagner le campement où nous passerons la nuit assez rapidement. Une bonne grimpette jusqu’au col de Madamète nous donne quelques suées ! C’est le point le plus culminant de notre parcours : 2509m !

Le lac de Madamète qui se trouve juste derrière sera notre point de chute pour la nuit !
Nous sommes seuls au monde et le paysage est à couper le souffle, digne d’un Harry Potter en pleine Coupe de Feu !
Entre roches et sapins, l’endroit est idéal !

C’est le moment de redéplier la tente, faire chauffer l’eau et installer le campement. Petite douchette rapide dans le lac qui ne dépasse les 10°c. On y reste pas longtemps, juste assez pour se sentir propre malgré tout ! Fou-rire garantis lorsqu’on se retrouve nu en pleine nature pour courir dans une eau à 10°c !
La nuit est tombée, nous sommes au chaud dans les duvets, tout est calme et le sommeil nous gagne vite.



Jour 2

Après une nuit fraîche mais agréable, le spectacle du réveil en pleine nature est toujours aussi fou !
Le petit déjeuner se constitue de nos repas lyophilisés ainsi qu’une bonne tasse de thé chaud. Hop, il est temps de se mettre en route ! 5h de marche, 315m de dénivelé positif et 262m de dénivelé négatif sont au programme de la journée.

Les premières heures de marche sont principalement de la plaine et beaucoup de ruisseaux. Nous passons devant la construction d’un nouveau refuge avant de monter en direction de la Hourquette de Nère.
La montée s’avère très longue pour ma part et je fais quelques pauses. Nous avons chauds et les cailloux roulent facilement sous nos pieds. Mais une fois arrivés au sommet, la vue des deux lacs est spectaculaire ! Le lac de Port Bielh et le lac de Nère sont juste sous nos pieds.

Nous descendons en longeant les laquets de Port Bielh pour nous arrêter au bord pour le déjeuner !
Nous pensons qu’il nous reste peu de chemin et que nous avons fait le plus difficile alors nous nous remettons en marche, le sourire aux lèvres.

Le chemin se poursuit jusqu’au lac de Bastanet qui mérite son effort : le chemin final avant de rejoindre le campement est abrupt ! Une fois arrivés, le refuge de Bastan se trouve devant nous, mais est fermé pour la saison… Enfin, c’est ce que nous pensons pour le moment. Aucun réseau, le ciel se couvre et nous découvrons dès les premières gouttes que le refuge est ouvert !
Nous l’avons pour nous tout seul pour la nuit, cheminée et bois inclus, 5 étoiles ! Suite à l’orage qui s’installe dehors, nous décidons de rester au chaud, et de dormir dans le réfectoire.



Jour 3

Le lac de Bastan est tout aussi incroyable que les autres au réveil. Après la nuit orageuse, les chemins sont lumineux de pluie et les couleurs du paysage sont flamboyantes ! Nous qui pensions être dans Harry Potter et la Coupe de Feu, ce lac avec ses couleurs d’automne nous le confirme ! 4h, 439m de dénivelé positif et 404m de dénivelé négatif nous attendent pour cette journée.

Après un petit déjeuner rapidement avalé ainsi qu’une petite douche à l’eau de source, départ pour la dernière étape de notre bivouac et ainsi, rejoindre le parking de départ.

Nous descendons jusqu’au lac de l’Oule, qui fait partie du tracé du GR10 ! Pas mal de descentes et de plaines ce qui nous fait un grand bien après la journée de la veille… et ce qui nous attendra en fin de journée.

Devant nous, le col de l’Estoudou (2260m) qui va nous donner du fil à retordre pour cette dernière étape ! Après des larmes, des insultes et des tentatives d’abandon… Nous sommes enfin au sommet !

Nous hésitons à déjeuner sur place, mais le temps se couvre et nous sommes trempés de sueur, mauvaise idée de rester en plein courant d’air. Nous décidons alors de prendre une bar protéinée pour terminer le trajet et ainsi, déjeuner en ville ensuite.

Pour rejoindre le parking, notre dernier parcours et un long chemin sinueux en forêt qui descend de manière très abrupt. Tout est trempé de la veille, ce qui rend la marche plus longue et fatigante.

Enfin, le parking est là. Nos chaussures pleines de boues, nos joues toutes rouges et notre sourire de satisfaction…
Nous l’avons fait !



J’espère que cette balade au grand air avec nous vous a plu !
J’ai tellement adoré cette expérience, j’en garde un souvenir incroyable. C’était physiquement éprouvant mais tellement gratifiant de pouvoir être en autonomie totale, de ne compter que sur soi, sa force mentale, physique et son petit (gros) sac à dos.

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  1. Marie 5 septembre 2022

    Une fois j’ai fait un bivouac, une nuit. Mais être seule (avec mon chéri) au milieu de nul part, le ciel étoilé au dessus de nous c’était magnifique. C’était horriblement sur physiquement, mais j’en garde quand même un beau souvenir. Tu me donnes envie de recommencer !!

    1. Carnet Prune 5 septembre 2022

      Marie > Ohlala mais c’est tellement ça *_*

  2. Eléonor 5 septembre 2022

    Hihi j’adore ! D’autant plus que j’ai cru qu’il ne sortirait jamais haha
    J’avais randonné avec mon chien dans le même coin quelques mois avant (pas neouvielle, car interdit aux chiens en tant que réserve, mais madamet et bastan) et c’était génial de te suivre sur IG et tout aussi génial de lire cet article qui parle à la fois du technique mais aussi des sensations et émotions que seule la randonnée en itinérance et autonomie peut provoquer !

    1. Carnet Prune 5 septembre 2022

      Eléonor > Ahaha c’est exactement ça, ENFIN cet article :D Merci en tout cas ! C’était effectivement une belle expérience !

  3. Eve 6 septembre 2022

    Merci pour cet article, ça donne trop envie!
    Les images sont magnifiques, comme quoi il y a tout ce qu’il faut en France pour faire de belles aventures et sortir de son quotidien.

    1. Carnet Prune 6 septembre 2022

      Eve > Oh que oui :) Merci en tout cas !

  4. Audrey 12 septembre 2022

    ENFIN!!!! HAHAHAHAHA
    Les photos sont magnifiques et c’est une chance que d’avoir retardé ce périple car ça n’aurait pas été si beau à un autre moment de l’année. La palette de couleur est si belle en automne!
    J’adore l’idée et je rêve d’aller un jour en montagne, je n’y ai jamais mis les pieds.

    1. Carnet Prune 14 septembre 2022

      Audrey > Comme tu dis, ahah ! Merci beaucoup en tout cas :)