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L’échec pour avancer

Ma scolarité a été… Mouvementée on peut dire ! Entre les bulletins très négatifs, les critiques des professeurs et les séances d’orientations, ça n’a pas été de tout repos.

J’avais un parcours en tête et on m’a souvent répété que cette filière n’était pas pour moi. Mais après quelques échecs, j’ai fini par trouver ma voie et je ne regrette en rien ce chemin en peu chaotique.
L’échec est très mal vu, et je trouve ça dommage puisque ça freine énormément. C’est pour cela que j’avais envie de vous parler des miens, ceux qui m’ont permis de progresser et de finalement trouver le bon parcours pour mes études et pour ma vie professionnelle.

L’échec annoncé

Lorsque j’ai retrouvé mes bulletins, il a été très difficile de les relire. Difficile mais aussi très drôle, avec le recul. Les mots choisis auraient sûrement dû me faire réagir mais malheureusement c’est l’inverse qui s’est produit, c’est juste décourageant de voir des phrases telles que « Angéline est dépassée ! » ou « des difficultés subsistent ».
On ressent que personne ne croit en nous, et en notre choix de parcours. C’est alors difficile progresser dans cet état d’esprit. J’avais un parcours en tête et un manque d’intérêt dans certaines matières (du coup manque de travail) … Ce qui a créé des difficultés : personne ne nous pousse vers le haut.

On me propose des filières d’apprentissage, on me déconseille d’aller en filière Littéraire.. mais je reste droite dans mes bottes : je veux aller dans cette filière et faire une Fac d’Histoire, pour devenir professeure des écoles.

La désillusion des études supérieures

Une fois arrivé en Fac d’Histoire, je découvre mon nouvel environnement de travail, mes stages en école primaire… Pendant 2 ans je m’accroche tant bien que mal à ces études, à ce stage en école primaire, et à ce projet professionnel que j’avais en tête. Au milieu de la 3ème année, douche froide. Mes résultats sont en chute libre, je ne trouve pas ma place dans cette promo et dans cette ambiance de travail. Il m’a fallu 3 ans pour l’admettre, mais non, la Fac n’est pas faite pour moi. Je dois alors réfléchir à un autre parcours professionnel. J’étais totalement perdue. Entre les salons, les conseillers d’orientation (enfin les « conseillers d’orientation » plutôt, les guillemets s’imposent) j’avais trop de choix, et en même temps pas assez : je ne savais pas dans quoi m’engager… j’avais peur d’un second échec.

La persévérance

Après plusieurs mois de réflexion, je me suis tournée vers les études de communication après avoir longuement hésité avec le journalisme. J’ai passé des semaines à envoyer des dossiers à des écoles, pour rattraper une branche de communication en 2ème année, pour rattraper le temps perdu à la Fac. Je n’avais pas envie d’arriver en 1ère année d’école, avec des gens en « post-bac » alors que ça faisait 3 ans que j’avais quitté le lycée. Des dossiers envoyés partout, dans toutes les écoles de communication, des lettres de motivation par centaines, des appels, des rendez-vous… Rien, nada, zéro. La démotivation totale.
Les écoles ne pouvaient pas me rattacher à la deuxième année : dossier médiocre, et ancienne élève d’une filière d’histoire. Aucun rapport, et donc aucune réponse positive.

Si je voulais vraiment faire de la communication, je devais alors trouver une autre solution pour commencer ces études. J’avais le sentiment d’avoir trouvé ma voie et je devais me donner les moyens d’y arriver !

Le choix du coeur

J’ai donc du accepter le fait de repartir de zéro, de me retrouver avec des gens plus jeunes, qui sortent du lycée. Cette impression de repartir du bas de l’échelle des études, ce n’était pas évident de l’accepter.

Pour ne pas payer une école privée, je me suis dit que j’allais pouvoir déposer des dossiers de candidatures pour faire mes études en apprentissage. Rebelote : dossiers de candidature, lettres de motivation, rendez-vous. Et toujours rien. C’était décourageant !

Et puis il a fallu se faire une raison : je voulais faire une école de communication, je devais trouver une solution. Après un énième rendez-vous, j’ai eu un entretien, un rendez-vous et un dossier accepté. Malheureusement, je ne trouve pas d’entreprise. Alors je me fais une raison : je dois faire un prêt pour me payer cette école dont le programme me fait très envie !

L’échec est autorisé

Si j’avais écouté tout ce qu’on m’avait dit depuis le début, je serais partie en filière apprentissage dès le lycée et je n’aurai sans doute pas trouvé cette voie qui me correspond à 100%. Le fait d’échouer permet parfois de mieux se relever et ainsi de se poser les bonnes questions.

Qu’est-ce que je veux vraiment ? Dans quel but ? Qu’est-ce qui me fait vibrer ?
Le fait de recommencer des études depuis le point de départ était très stressant, pas évident à accepter mais je devais passer par là pour faire ce que j’avais envie de faire !

L’échec n’est pas une tare ! Peu de personnes trouvent leur chemin du premier coup et au contraire, cela permet de voir d’autres horizons et d’acquérir d’autres connaissances dans des domaines différents.

On apprend de ses échecs, c’est important. C’est grâce à mon échec en Fac d’Histoire que j’ai su que ces études n’étaient pas faites pour moi, que ce projet professionnel ne me correspondait pas.

Ne plus avoir peur

À la fin de mes études, on m’a proposé de rester dans une entreprise, mais j’ai décliné. J’avais envie de me lancer à 100% sur le blog, même si c’est instable, risqué et éphémère. Mais j’ai appris à ne plus avoir peur de l’échec. Si ça ne fonctionne pas ? Tant pis, on peut toujours rebondir, faire autre chose et repartir de zéro… ce n’est pas grave !

J’ai longtemps vu des gens hésiter, avoir peur d’entreprendre des choses, quitter un boulot qui ne les fait pas rêver. Oui c’est difficile de changer de vie et prendre des risques, ça fait peur ! Mais on a qu’une vie et parfois, un échec vaut mieux qu’un regret non ?

Et vous, vous en pensez quoi de l’échec ? Avez-vous eu un parcours avec des échecs ?

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  1. Doriane 18 janvier 2017

    Ah l’orientation… Une grande histoire pour mal de gens je pense! Personnellement j’ai toujours été un peu perdue car intéressée par beaucoup (trop) de choses et du coup j’ai eu du mal à me fixer un objectif.. Après un M1 en droit et des études qui m’ont beaucoup plu (bien que certaines matières étaient un véritable calvaire) je suis actuellement en préparation du concours de police et c’est dur de s’accrocher… Face à la difficulté de ce concours je suis aujourd’hui découragée et perdue à 2 mois du concours…
    J’espère bien sûr que l’issue de ces épreuves sera favorable, mais en cas d’échec je n’ai aucune idée de ce que je pourrais faire..

  2. Marie 18 janvier 2017

    Encore un article éclairant ! Je suis tout à fait d’accord avec ton opinion sur l’échec, et je trouve que c’est une chose qu’on n’accepte pas assez alors que c’est réellement ce qui nous permet de nous connaître et de se trouver ! Et au passage, tu as été bien courage et heureusement que ça a payé

  3. Mégane 18 janvier 2017

    Bonjour Angéline, très bel article.
    Je suis une jeune professeure des écoles et ton discours me réchauffe le coeur. Oui l’échec est autorisé, tu en es la preuve et je le suis également. Mes résultats au collège et au lycée étaient très moyens, voire mauvais, et pourtant ! Notre système éducatif français est mauvais, il enferme les élèves dans des cases prédestinés, ne les laissant pas s’exprimer et s’épanouir comme ils le devraient.
    Beaucoup de professeurs m’ont dit de changer de projet d’orientation, que je ne serai jamais enseignante. Maintenant je suis fière de mon parcours, je me préoccupe de mes élèves, à l’inverse des enseignants qui ont essayé de me décourager.

    J’ai adoré cette vidéo qui fait le procès du système éducatif peut-être qu’elle peut t’intéresser : https://www.youtube.com/watch?v=Ld6nsffg-RE

    Je te remercie pour cet article, qui donnera sûrement de l’espoir aux jeunes (et aux moins jeunes) qui se remettent en question.

  4. amayah 18 janvier 2017

    Aucune voie n’est toute tracée et peut importe les difficultés rencontrées lorsque l’on est tenace on finit par atteindre son but.

    J’ai vraiment apprécié lire ton article. Dur dur de se reprendre les cours avec des personnes plus jeunes. J’ai repris mes études il y a 3 ans maintenant et je me retrouve avec des personnes qui ont 10 ans de moins que moi. j’ai beaucoup appréhendé au début mais en fait tout se passe bien.

    Des bises

  5. marine 18 janvier 2017

    Bonjour Angeline,
    J’ai eu le même parcours et en effet, il est très difficile de l’accepter et d’aller de l’avant mais le sacrifice en vaut la peine. Je n’ai jms vmt réussi à mettre des mots sur ce moment de ma vie et là, tu le fais ! Je crois que ton article pourra aider pas mal de personnes qui se retrouvent ajd de la situation.. :-)

  6. Anaïs 18 janvier 2017

    Coucou Angéline !
    Super article, merci ! Ton parcours me fait beaucoup pensé à celui de ma grande soeur. Elle aussi s’est toujours battue pour obtenir ce qu’elle voulait et ne rentrait pas du tout dans le moule à l’école. Tout lui demandait plus d’efforts que les autres et le résultat n’était pas toujours celui escompté. Pour autant ses échecs l’ont rendus très forte et « résiliente » (puisque c’est le mot à la mode ;)), pour ces raisons c’est l’une des personnes que j’admire le plus dans mon entourage :).
    Au contraire, mon parcours a été linéaire, et pour autant j’en arrive aujourd’hui, alors même que je viens tout juste de finir mes études, d’envisager une reconversion. Donc linéaire, oui mais j’ai avancé sans me poser de questions parce que ça marchait …
    Je pense que développer une tolérance à l’échec est essentiel. Ca permet de savoir prendre de la distance lors d’un échec et en tirer les leçons sans que s’effrondre l’estime de soi.
    Bonne soirée :)

  7. Je regrette vraiment que l’on nous enseigne pas le fait d’accepter d’échouer parfois au lieu de constamment nous répéter que rater est la plus mauvaise chose qui puisse nous arriver. Ma scolarité a été très classique en terme de résultats scolaires et pourtant j’ai complètement flippé pendant mes études. J’ai super mal vécu ma première année d’étude et ai mis 6 mois à réussir à écrire et donner ma lettre de démission pour quitter la formation dans laquelle il était pourtant difficile d’entrer (l’horreur des rendez-vous où on te demande « Mais vous êtes sûre de vouloir partir ? Vous ne voulez pas persister encore un peu ? »).

    On nous demande tellement souvent de correspondre à un modèle, d’abord avoir un CDI, travailler en agence, avant de se lancer à son compte, qu’on finit par se mettre soit même des bâtons dans les roues, persuadé.e que si les autres le disent c’est que c’est sûrement vrai. Alors que pas du tout ! Je suis vraiment heureuse pour toi que tu aies fini par réussir à trouver ta voie et faire ce que tu aimes, je te souhaite toute la réussite que tu mérites !

  8. Marie Langlais 18 janvier 2017

    Merci merci merci, je suis moi même actuellement en troisième année en voie pour me réorienter, j’avais l’impression d’être carrément la seule autour de moi. Alors merci, du coup j’ai encore plus la motiv ♥

  9. sabine 18 janvier 2017

    Que cet article fait du bien !!Tu as tout compris Angeline ! Tu peux être fière de ta persévérance et ta réussite!

  10. Marine 18 janvier 2017

    Super article qui pointe du doigt un vrai problème. Effectivement la peur de l’échec fait très peur depuis la 4ème je souhaitais devenir médecin cela ne m’a pas quitté jusqu’en terminal où mes résultats m’ont totalement découragés. J’ai donc intégré un institut de formation en soins infirmiers où j’ai obtenue des résultats très bons cela m’a redonné confiance. J’ai obtenue mon diplôme en juillet et je me suis inscrit en fac de médecine en septembre. Cette peur de l’échec est toujours présente: la peur de décevoir les autres de ne pas y arriver. Mais aujourd’hui je préfère avoir peur de l’échec plutôt que davoir des regrets de ne jamais avoir tenter de réussir ;)
    Bonne soirée à toi.

  11. De Carlan 18 janvier 2017

    Il est chouette cet article et il donne plein de belles idées et de positif

  12. Amandine 18 janvier 2017

    Quel article! Je me retrouve un peu.. J’ai commencé les études en philologie romane, ce qui ne me convenait pas du tout, mais je me suis accrochée toute ma première année pour ne pas décevoir.. Mais les résultats étaient sans appel, échec, et je le vis encore très mal même si maintenant je suis dans une filière que j’apprécie!
    Merci beaucoup pour cet article qui rebooste la confiance en soi et qui prouve que TOUT est possible!

  13. donotracuspote 18 janvier 2017

    Tu connais cette jolie chanson de Vanessa et Benjamin Biolay qui s’intitule Le tractopelle… c’est tout ça ! La Finlande nous donne un bel exemple avec l’arrêt des matières imposées. La norme, ce n’est pas une quête. La quête, c’est de savoir qui on est et en quoi on est bon. Tu es PARFAITE dans ce que tu fais ! #Coeur

  14. Lola 18 janvier 2017

    Merci Angéline..Un très grand merci. Ça me touche de lire tout ça parce que je suis encore dans mes études et je ne sais pas vers quoi me diriger. Peut-être que je trouverai un jour, mais je ne me décourage pas. Merci de montrer que l’échec ne fait pas ce que l’on est. On a trop souvent cette idée de « raté » quand on ne rentre pas dans les « normes » scolaires. Et c’est dommage de donner cette impression a tant de gens comme moi, qui au final, se découragent au lieu de se battre. Bref! Très contente que tu amis réussi à trouver ta voie dans tout ce foutoir que sont les études. Pleins de bisous et profite de ton séjour dans la « maison de blanche-neige » ;) #teamsnapchat

    Lola

  15. It Made My Day 18 janvier 2017

    Un article très bien écrit et très encourageant :) Je me retrouve beaucoup dans certains points… Ca me fait plaisir de voir des gens qui trouvent leur voie, surtout après avoir été découragés et avoir essuyé des échecs. Merci pour cet article :)

  16. Marie 18 janvier 2017

    Bonjour Angeline ! :D

    Ton article m’a beaucoup touché parce que j’ai l’impression que ça aurait pu être moi qui l’ai écrit, je me sens moins seule tout à coup haha. J’ai moi aussi vécu ça, les critiques des professeurs qui préfèrent t’enfoncer plutôt que de te tirer vers le haut, du collège au lycée mais surtout au lycée où c’est là qu’une prof m’avait dit que je n’aurais jamais mon bac et que je devais, à 16 ans, quitter la filière générale pour commencer à apprendre un métier… Mais à 16 ans, on ne pense pas déjà à travailler, on se dit qu’on a toute la vie devant soi pour ça. Au final, j’ai eu mon bac L et suis partie à la fac. Licence d’arts plastiques qui m’a beaucoup apporté puis un master en création numérique que j’ai détesté, c’est à ce moment là que j’ai décidé de changer de voie et de me diriger vers un domaine qui me correspondrait plus, j’ai donc fait un second master, celui de l’enseignement pour espérer devenir professeur des écoles… Encore une fois échec… Ce domaine me plait et me déplait à la fois… Résultat : aujourd’hui je suis complètement pommée :'( Je cherche chaque jour des formations, des offres d’emplois, des métiers qui pourraient me plaire et me correspondre mais j’ai l’impression que je reste bloquée… Parfois je me demande si c’était vraiment raisonnable de s’acharner à faire des longues études, alors que j’ai toujours eu horreur de l’école, pour qu’au final je me retrouve sans rien… J’ai toujours eu horreur de parler de mon parcours scolaire justement parce qu’il ne compte que des échecs, c’est en parti pour cela que j’ai apprécié ton article parce que tu as totalement raison « pourquoi les échecs devraient être forcément mauvais et nous faire reculer ? » Mes échecs m’ont peut-être ralenti à certains moments mais ils m’ont également permis d’avancer et de me diriger vers des domaines que j’affectionne plus. J’ai toujours eu honte de parler de mes échecs, j’aimerai passer au-delà de ça un jour… Je te remercie de t’être confiée à nous comme cela, c’est très important je pense pour tes abonnés de voir que tu leur fais confiance, en tout cas j’adore lire ce genre d’articles sur les blogs :)

    Je te souhaite une bonne soirée,
    bisous,

    Marie <3

  17. Garance 18 janvier 2017

    J’ai été conseillère d’orientation en collège et lycée pendant 3 ans, j´accompagne aujourd´hui des jeunes sans emploi et la pression sociale du projet est telle qu´on n´autorise/s´autorise pas toujours le temps de la réflexion dans son projet ou le projet de vie de l´autre. Parfois les élèves venaient me voir avec leur discours bien bordé de ce qu´ils pensaient que j´attendais. Pas simple d´éveiller les esprits ! Je ne parle même pas des familles sous pression du projet et du cadre enseignant qui ne prend pas toujours en compte les souhaits ou les envies mais trouve plus simple de mettre dans des cases. Aujourd´hui encore les jeunes que j´accompagne préfère pour beaucoup la solution de rapidité qui ne correspond pas toujours à leurs aspirations… Mais ton témoignage montre bien qu´il faut croire en ses envies et projets et surtout qu´il faut se donner les moyens de les concrétiser !
    (sinon je te lis régulièrement et te suis sur les réseaux… mais en silence !).

  18. Laure G. 18 janvier 2017

    Il y a un gros problème d’orientation aujourd’hui dans les écoles, et ton article met très bien le doigt dessus. On veut à tout prix mettre les élèves dans des cases en se basant uniquement sur leurs résultats scolaires (ce qui est très subjectif, on est d’accord), et on arrive aujourd’hui à une situation où plein de gens font un boulot qu’ils n’aiment pas.
    Personnellement mon parcours est un peu à l’opposé du tien. J’ai toujours été bonne élève et j’ai passé les années d’écoles sans trop de difficultés (sauf en sport où je plafonnais difficilement à 6 de moyenne, mais quel intérêt de savoir sauter à plus d’un mètre de haut, franchement?). C’est dans les matières littéraires que j’étais le plus à l’aise, donc on m’a orienté dans cette voie là (bac L, fac de lettres modernes avec le concours de bibliothécaire pour objectif) sans jamais se poser la question de savoir si c’était vraiment ce que je voulais faire. J’avoue que je ne me la suis pas posée non plus, je faisais confiance aux adultes, on me disait que c’était bon pour moi donc c’était sans doute vrai.
    C’est en 3ème année de licence que j’ai pris conscience que j’avais tout faux et que ce n’est pas parce que j’aimais lire que je voulais passer ma vie au milieu des livres. Je voulais quelque chose de plus motivant, de plus créatif, que bibliothécaire.
    Et là je n’ai rencontré aucun soutien. Tant que tu suis une ligne toute tracée ça va, mais quand tu essaies d’en sortir, ça ne plait pas à grand monde.
    Alors je ne me plains pas, mon parcours a été plutôt facile par rapport à d’autres, j’ai fini par trouver une voie qui me plaisait (la communication numérique en l’occurrence) et un boulot très sympa, j’ai eu de la chance (j’ai choisi mon master pro au hasard tellement je ne savais plus à quel saint me vouer…). Je regrette juste de ne pas avoir été mieux accompagnée pour y arriver. Quand tu veux lâcher tes études alors que tu as 15 de moyenne, les gens pensent juste que c’est une lubie de petite fille trop gâtée, sans regarder plus loin…

    J’espère que ton article fera prendre conscience à d’autres qu’il ne faut pas toujours faire confiance à ceux qui croient savoir mieux que nous. Que ce n’est pas parce qu’on y arrive pas tout de suite qu’on y arrivera jamais, que ce n’est pas parce qu’on y arrive que tout sera toujours facile, ce n’est pas parce qu’on arrive à faire telle ou telle chose qu’on a envie de faire ça toute sa vie.
    Bref, un gros pavé pour dire qu’il faut se faire confiance et s’écouter, c’est notre vie après tout, c’est tellement dommage de laisser les autres décider à notre place de ce qu’elle deviendra.

  19. Leviosa 18 janvier 2017

    Bonsoir Angeline,

    Ton article tombe bien et me parle beaucoup. Comme toi je n’ai pas eu un bon parcours scolaire et la première voir que j’ai choisie a été un echec , ce n’étais pas ce que je voulais faire.

    J’ai maintenant 24 ans et je suis toujours un peu perdue et peur de m’engager dans la voie que je souhaite , car c’est 3 ans d’études (avec des gens plus jeunes) , toutes mes amis sont diplômés et j’ai peur du jugement , d’avoir l’impression de régresser.
    Mais ton article me fait réfléchir et un peu relativiser alors merci pour avoir partager cela avec nous !

  20. cld.marie 18 janvier 2017

    Merci Angéline! Merci! :)
    Tu n’imagines pas à quel point cet article tombe à pique!

  21. mathiilde 18 janvier 2017

    Je suis tellement d’accord avec toi.. J’aimerai maintenant aller revoir tout ceux qui m’ont décourager, rabaisser.. J’ai fais un bac pro commerce (je voulais être libraire) mais trop de difficultés pour aller en lycée général faire L. Après mon bac pro la suite « logique » c’est un bts mais rien ne me plaît. Moi je veux faire un dut métiers du livre . hélas personne ne veux une « bac pro » je suis malgré tout accepté à Lille grâce à mon entretien dans lequel j’étais plus que motivé. Ça a été très dur mais je fais maintenant ce qu’il me plaît. Les échecs te renforce et nous rendez-nous forte plus revancharde pour leur prouver qu’ils ont tort. En France il y a encore beaucoup trop de préjugé !!!

  22. Victoria 18 janvier 2017

    Je veux faire exactement la même chose que tu as mis dans ton arcticle: bac L, Fac d’histoire et ensuite professeur des écoles …. En ce moment on doit formuler nos vœux de filières au lycee j’ai si peur de ne pas y arrive que je ne travaille pas pour ne pas avoir le regret de rater à nouveau ( je n’avais pas eu le lycee que je voulais) sans raisons …

  23. Laura 18 janvier 2017

    Merci beaucoup Angéline pour cet article, tu n’imagines pas à quel point cela me fait un bien fou ! Je suis aussi en situation « d’échec », je me suis lancée dans des études d’économie à la fac qui ne me plaisaient pas, j’ai redoublée plusieurs fois, et j’ai également trouvé ma voie dans la communication l’année dernière.
    Je suis ton blog depuis pas mal de temps maintenant, je t’avais découverte sur Instagram, et j’ai adoré ton style ! Sans rire, je t’admirais beaucoup. Et puis avec cet article, je vois que ta vie n’a pas été toute rose non plus et que tu as été plus ou moins dans la même situation que moi. Ca me fait tellement de bien de savoir que tu as réussi, que tu es heureuse dans ce que tu fais, et qu’avec de la persévérance on y arrive ! Alors merci :) cela m’encourage à croire en mes rêves et à un avenir qui va être beau.
    Et je suis aussi d’accord qu’il y a une forte culture en France de « on refuse l’échec », « si vous échouez vous êtes nul ». Et bien non, on est simplement pas là où l’on devrait être.

  24. Flora 18 janvier 2017

    Cet article fait du bien à lire!
    Au lycée je ne savais pas trop quoi faire de ma vie. J’avais envie de tout à tel point que m’enfermer dans une filière ne me donnait envie de rien. Je me suis lancée dans une filière ES qui était bien trop difficile pour moi puisqu’il fallait gérer dans toutes les matières. Meme remarques des profs que toi j’étais démotivée et n’avait plus envie de faire d’efforts. Les « conseillers d’orientations  » qui te disent que tu es nulle qu’il faut partir en filière pro d’apprentissage comme si c’était lebasde l’échelle, des filières de perdant.. et puis au final, je fais un métier que j’adore plus que tout! Je travaille dans le spectacle alors j’ai des horaires et un rythme de vie complètement décalé et difficile parfois physiquement. Si un jour j’ai envie d’enfant, je sais que ça ne sera pas compatible ou difficilement.
    Mais je sais que je ne ferai pas ca toute ma vie. J’ai toujours eu en tête de faire de la deco/archi d’intérieur ou agent immobilier. Et au final ton article me correspond aussi bien maintenant qu’à l’ado que j’étais. Meme si ce n’est pas pour tout de suite ca me fait peur d’avoir à reprendre des études, de changer complètement de voie. Alors ca me motive et m’encourage à faire des recherches pour quand je serai vraiment prête à changer de métier.
    Merci pour cet article. Comme tu dis on a qu’une vie. Je t’en souhaite une très belle avec toujours des beaux projets ❤️

  25. The Stories Maker 18 janvier 2017

    Bravo pour cet article, pour tout ce chemin parcouru, pour votre partage et l’échec fait partie de la vie, personne n’est parfait :)

  26. Hey Joy 18 janvier 2017

    Voilà un article qui change et qui fait du bien !
    J’ai effectué ma première année de médecine avec mon meilleur ami, tellement intelligent et moi à coté qui avait une si mauvaise moyenne que je ne pouvais même pas redoubler. Pourtant c’était le rêve de ma vie, alors quelle déception ! Je suis alors partie en psychologie, retrouver des amis pour passer le temps et trouver ma voie. Et là, révélation, j’avais trouvé ma voie et la psycho c’était pour moi ! Voilà 5 ans que j’y suis, avec un diplôme qui devrait arriver en juillet si tu vas bien !
    Alors je dois dire que je suis plutôt heureuse d’avoir échouée, ça m’a permis de m’épanouir dans un domaine totalement fait pour moi ! :)

  27. Lou 18 janvier 2017

    Coucou Angeline!!

    Super cet article dans lequel je me retrouve parfaitement!! À l’école je n’entrais pas dans le moule du tout, j’étais une grosse bosseuse mais les résultats ne suivaient pas. Je me suis accrochée à mes rêves. Après une fac de théâtre pour faire de la scénographie puis un changement en cours de route pour une école d’architecture (à reprendre à zéro aussi), me voilà architecte dans un boulot que je n’aime pas trop. C’est pas le métier, c’est l’entreprise. C’est le fonctionnement du métier. Si tu ne connais personne, c’est compliqué. Puis j’ai envie d’indépendance et de plus de création. Je lâche mon cdi pour vraiment tenter ma chance dans la scénographie : manque de contacts. Personne ne veut de moi même en stage : trop diplômée ou pas dans le moule parfait (lequel?). Du coup, hop! Je décide d’ajouter une corde à mon arc : je reprends mes études (un master 2 pro dans une fac réputée, quitte à reprendre : autant viser haut) après avoir trouvé un cdd dans une boite de communication spécialisée en architecture. Dans quelques jours je serai diplômée… et en fin de cdd. Mais ces « échecs », ces portes fermées m’ont appris ce que je voulais et ne voulais pas et m’ont encore plus boostée à m’accrocher. Je suis malheureuse derrière un bureau toute la journée mais j’aime la communication malgré tout. Alors je vais mixer les deux et moi aussi me jeter dans l’inconnu pour faire ce que j’aime : de la communication et de la décoration/archi. :)
    Les gens et l’entourage ne comprennent pas toujours. Ils veulent nous voir réussir et ne comprennent parfois pas qu’on ne rentre pas tout à fait dans le moule et que ça ne marche pas du premier coup. C’est finalement ça le plus dur à gérer je trouve : le regard des autres sur nos choix. Bref! Super article en tout cas, je trouve que ça manque un peu en France cette honnêteté ❤
    Bonne continuation!

  28. Camomille 18 janvier 2017

    J’ai toujours été plutôt une bonne élève mais comme toi je me suis réorientée en cours d’études, j’ai d’abord fait 3 ans de licence d’anglais (matière qui me passionne mais avec laquelle je ne savais pas quel métier faire ensuite, ne souhaitant pas être prof) et une année de master que j’ai un peu faite pour me donner un an pour trouver ce que je voulais faire ensuite… L’idée de travailler dans la culture ou le tourisme me plaisait alors j’en candidaté à une L3 dans la gestion des entreprises culturelles, j’ai passé un entretien avec les gens les plus hautains du monde, j’ai été refusée mais finalement c’était un mal pour un bien. Par contre, j’ai aussi candidaté pour une L3 « Tourisme Hôtellerie Loisirs » dans ma fac mais là aussi j’ai été refusée. En plein mois de juillet j’étais perdue, je ne savais pas comment faire pour septembre. Et là un ami m’a dit qu’une petite école privée de ma ville proposait un BTS tourisme en alternance, j’ai pris rdv dans l’idée de recommencer depuis le début même si ça me coûtait, et puis finalement le directeur m’a dit qu’ils proposaient une entrée directe en bachelor (L3) en alternance et que pour lui, j’étais tout à fait capable de le rejoindre. J’ai dû trouver une entreprise en vitesse mais en septembre j’entrais dans cette école et je suis ressortie diplômée en juin. Depuis bientôt 6 ans je travaille dans le tourisme même si j’ai passé 4 ans à ne trouver que des contrats saisonniers! Je ne regrette pas mon parcours, finalement langues + tourisme ça fait totalement sens pour quelqu’un passionné de voyages comme moi! Depuis quelques mois cependant je crois que j’ai besoin de changement, mais j’y réfléchis tranquillement. Et puis, je me dis qu’on est dans une génération qui ne va peut être pas faire le même métier toute sa vie!

    Je trouve que le système scolaire français n’encourage pas assez les particularités et les talents de chacun en cherchant trop à tous nous mettre dans le même moule alors que ce serait super de valoriser l’originalité de chacun, on ne peut pas être bon en tout mais ça ne veut pas dire qu’on ne va pas trouver sa voie! :) J’espère en tous cas que tu pourras continuer à vivre de ton blog encore très longtemps :)

  29. Camille 18 janvier 2017

    C’est vrai que l’orientation savoir se qu’on veut faire dans 5-6ans cest toujours difficile surtout lorsqu’on a des difficultés mais tu es une preuve même que rien n’est perdu ! Merci pour cet article

  30. SushiAme 18 janvier 2017

    Trop drôle j’ai l’impression de me retrouver dans certains de tes propos mais avant tout la remarque sur un de tes bulletins « assez bien j’attends mieux de toi » j’ai eu le même genre de commentaire sur un de mes bulletins j’avais vu ça dernièrement alors je me souviens pas de ma réaction à l’époque des faits mais en tout cas quand je l’ai relu plus de 12 ans après mais ça m’a fait un drôle d’effet je me suis dit mais ce prof il joue trop sur une pseudo affection avec l’élève mais c’est pas mon père ni ma mère c’est quoi cette remarque …. bref moi aussi j’ai eu des bulletins avec des sacrés remarques.
    En 3eme déjà on voulait me faire redoubler comment te dire jamais de la vie pour moi il était hors de question, ma mere était plutôt d’accord avec le principe … je lui explique que moi le redoublement c’était inenvisageable encore plus dans cette école.
    Négociation au conseil de classe tu passes en 2nde si tu as ton brevet comment te dire que je l’ai eu mon brevet.
    Après en 2nde j’ai redoublé c’était mon choix.
    Évidemment bon on m’a pas fait de cadeau j’avais presque doublé mes notes mais pour eux ce n’était pas suffisant étant donné mon redoublement. Ils m’ont fait passé en 1ere STG bon j’étais pas du tout chaude pour ça mais je me suis quand fait à l’idée et j’ai bien réussi dans cette formation. Mais du coup comme déjà je savais pas trop ce que j’allais faire bah je me suis retrouvée dans un bts commercial j’en ai bavé la 2eme année mais je l’ai eu mon diplôme. Alors après ça j’ai travaillé dans le milieu à 21 ans j’aurai du avoir un poste fixe et tout ce qui va avec. .. mais non ça ne me plaisait pas alors j’ai ramé pour trouver ma vrai j’ai fait des petits boulots je me suis retrouvé à la fac en 1ere année avec des lycéens alors que j’avais 22 ans je crois bref j’ai vu que ça ne collerait pas mais j’ai quand même fait l’année de théâtre l’option que j’avais prise alors que je mettais plus un pied à la façon mais la prof nous faisait bosser des trucs trop extra.
    J’ai finalement trouvé ma voie Y-a quoi 4 ans ou plus … en allant d’abord travailler dans le milieu sans diplôme. .. puis par la suite en passant le diplôme correspondant alors complètement en dessous du BTS même pas niveau bac mais qu’est ce que je suis bien dans ce milieu.
    Bref j’ai eu un parcours en dents de scie j’ai eu des échecs on m’a pas toujours soutenu dans ces moments là mais comment te dire qu’au final j’ai aucun regret réel de ce chemin parcouru.
    Et je sais que j’ai encore pleins de choses à accomplir et que là j’ai trouvé le milieu dans lequel je veux être mais je pense que j’en ferais d’autres des formations et des diplômes mais vraiment dans ce secteur. Je pense que je vais évoluer autour de tout ça Et si j’avais pu avoir un conseil à la fille que j’étais à l’époque j’aurai juste dit fait toi confiance et bas toi plus pour ce que tu veux. Mais la fille d’aujourd’hui est tout de même très fière de ce parcours parce qu’il n’a pas été des plus évidents. Bref bref je m’étale mais j’avais envie de le dire et dire à peut être d’autres personnes que si on se sent pas bien dans quelque chose ou quelque part il faut pas insister et avoir le courage de partir et de faire autre chose ou aller autre part.
    Merci en tout cas pour cet article Angéline

  31. Melissa 18 janvier 2017

    Je me retrouve tellement dans tout ce que tu écris ! Merci pour ce post ! Pcq effectivement pour l’entourage (bien que ma famille m’ait toujours soutenu) et les gens en général l’échec est très mal vu! Mais non à 18ans on ne sait pas toujours ce qui nous correspond vraiment ! On fait des erreurs et on apprend !
    Personnellement j’ai commencé par des études de droit, mais quand je me suis vu pleurer presque tous les soirs j’ai arrêté. J’ai travaillé en attendant de trouver ma voie, et finalement aujourd’hui je vis de ma passion en enseignant la danse et j’en suis plus que ravi!!
    Bravo pour ton beau parcours!

  32. Fiona 18 janvier 2017

    Bonsoir Angéline,
    Mais en ce vendredi ouvre le saint grale : APB (admission post bac : La prépa)
    J’avoue avoir un parcours « parfait » jusqu’à mon année de Premiere S. Ça coince avec la prof de maths. Un petit tour par la dépression. J’avais terriblement peur de l’échec, de décevoir mes parents, du regard des autres élèves de ma classe pour qui j’étais une référence. Apres un long moment a douter de moi meme j’ai repris confiance en me capacités. Et alors que s’ouvre pour moi APB, ton article me faut du bien. il relative ce choix que je vois comme décisif dans ma vie.
    J’ai longtemps hésité quant à mon parcours scolaire et encore maintenant Je ne sais pas. Mais après avoir aperçu ce que c’était que d’échouer devant des choses simples pour tant de personnes. J’ai repris confiance et je fais mon petit bout de chemin. Si tout etait simple on s’ennuierait un peu ?
    Alors Merci beaucoup pour nous avoir partagé ton article !
    Des bisous à Woody
    (P.S : J’ai fait des pieds et des mains à mes parents mais on a encore le sapin!)

  33. Leni 18 janvier 2017

    Hello!
    Très chouette ce billet, merci de partager cette petite part perso de ta vie!
    Par contre, je trouve que tu es un peu dure avec toi-même!! Je ne pense pas que ton parcours contienne un échec, il a juste été un peu chaotique et hors norme! Je vois sur ton bulletin un enseignant sensé qui te dit de ne pas te décourager, ce que tu as fait, et hop! regarde ce joli parcours!
    J’ai quitté mon boulot de biologiste (après 5 ans d’étude et une thèse…9 ans au total…) pour être « entrepreneuse créative » et vendre mes créations fait main. Au début, j’avais honte…ne pas poursuivre ce parcours sans chaos pour ma part qui rend fier toute la famille et les amis. J’avais honte je pense car beaucoup de gens voyait ma tournure de carrière comme un échec…Mon propre échec, et aussi l’échec de ceux qui m’entourent de ne pas m’avoir convaincue de rester dans la science. Et bien un an après, pas mal de questions ont tournées dans ma tête, quelques tout petits échec au quotidien car avoir son propre business quand on y connaît rien, c’est pas facile, mais je ne regrette RIEN, et surtout, je ne vois plus ca comme un echec, mais comme tu le soulignes, un nouveau départ « même joueur joue encore! ». Alors c’est sur, comme tu le dis encore, ce n’est pas facile, mais pour ma part, j’ai maintenant une vie que j’ai choisie en tout connaissance de cause, avec plus de maturité. Alors allons toujours de l’avant (même à petits pas) et surtout soyons HEUREUX, et ca, ca n’a pas de prix, et ca vaut tous les échecs du monde! Bonne année 2017, avec tout plein de bonnes choses!
    Leni
    (désolé pour l’absence de c cédilles…j’ai un clavier anglais…)

  34. Mathilda 18 janvier 2017

    Hello Angéline, c’est une drôle d’impression que j’ai eu en lisant ton article, parce que je m’y suis pleinement retrouvée… Et l’échec a été très pesant pour moi. Un dénigrement familial, une honte, même une dépression… En fait, à la sortie du lycée, comme toi j’avais un but: la fac de psycho, pour devenir psychologue… Mais suite à une phobie scolaire dûe à la méchanceté d’autres élèves, mes résultats m’ont faite couler, et je n’ai pas eu mon bac… J’ai ramé 4 ans, entre un essai de cap esthtique raté, la réussite d’un cap vente et du boulot…

    Je ne me relevais pas de cet échec qui restait coincé en travers de ma gorge… Une honte, un sentiment d’infériorité, beaucoup de douleur…

    Puis, j’ai repris le chemin des bancs de la fac et j’ai repassé mon BAC (dumoins un équivalent pour adultes en 8mois) que j’ai eu… Tout cela pour continuer de poursuivre mon rêve et entrer en psycho… N’étant pas lycéenne, on me ferme toutes les portes… Seule solution, lettre de motivation, acharnement, rendez vous pris près du recteur, visites sur visites à la fac de psycho… Sans succès.

    Deuxième choix par dépit, l’école de communication. Qui s’avèrera être vraiment ce que je veux faire, par une belle réussite jusque là! j’ai 26 ans, je me suis retrouvée avec des sorties de bac, des gosses de riches et des « bébés »… Mais voilà, j’ai persévéré et je persévère encore chaque jour pour décrocher mon bts et vivre de mon métier en freelance par la suite…

    Voilà, au plaisir de t’avoir lue :)

  35. Blue Althea 18 janvier 2017

    Hey ! Je suis totalement d’accord avec toi .. personellement je n’ai jamais apprécié l’école et ses conseils, pourtant j’y suis encore sur les bancs de la fac dans une filière qui ne me plait pas mais pourtant je continue car il faut bien avoir un diplôme et ensuite un boulot, mais ça ne m’inspire pas du tout .. j’aimerais tellement trouver ma voie .. Des bisous ma belle <3

  36. Florine 18 janvier 2017

    Je trouve réellement que l’orientation n’est pas du tout bien fait en France. On est très mal guides, il faut choisir une filière à 16 ans sans vraiment savoir ce que signifie travailler… les personnes jugent selon les résultats des matières, je trouve que c’est un système qui devrait être totalement chamboule. Je me reconnais dans une partie de ton récit. Après le bac j’ai fait 2 ans de lettres modernes pour être prof de collège / Lycee et comme toi, j’ai finalement vu que la fac c’était pas du tout fait pour moi ! Je déteste l’anonymat de ce type d’études lol! Alors j’ai beaucoup cherché et pleure (haha..) pour finalement trouver un domaine qui me plaisait c’est à dire le design graphique. Ce qui n’est pas toujours évident c’est aussi le décalage dans’les années… mes amies finissent leur cursus et moi je suis au début.. :( mais au final je trouve que ça vaut le coup!!! Bel article :)

  37. Laetitia - Didiceleate 19 janvier 2017

    Très bel article qui me rassure dans mon parcours chaotique également. Un niveau lamentable à anglais tout au long de ma scolarité des enseignants qui me snobe et me décourage dans mes choix de vouloir partir à étudier à l’étranger sous prétexte que je suis une élève trip médiocre.

    Une décennie plus tard me voici aux USA travaillant pour le leader mondiale de l’hôtellerie. Comme quoi il faut persévérer et s’accrocher.

  38. Marilouw 19 janvier 2017

    Au contraire de toi, j’ai suivi le chemin qu’on avait choisi à ma place. J’avais de la facilité, donc je n’ai pas eu d’échec, ça m’aurait peut-être fait réagir. Résultat, 3 ans d’apprentissage, 1 année de passerelle, 4 ans de haute école pour au final être diplomé pour un métier qui ne me plait pas. Je pense que j’aurais dû prendre le temps de me poser et de réfléchir à ce que je voulais vraiment faire plutôt que de suivre le chemin « qui m’irait bien » selon les autres.

  39. lorahsecrets67 19 janvier 2017

    Hello! Je suis tout à fait d’accord avec toi. Lorsque j’ai redoublé ma mère avait tellement honte qu’elle ne voulait plus me voir pendant quelques jours et m’a rabaissé au plus haut point. Et finalement ça m’a permise de changer de voie, de trouver la voie qui me correspond celle du marketing, que je n’aurais surement pas découvert si je n’avais pas redoubler cette année là. J’ai aussi rencontré des amies dans cette filiale, je ne regrette donc pour rien au monde d’avoir redoublé. Mes résultats étaient toujours médiocre, personne ne pensait qu’un jour moi j’aurai un master en marketing, la grosse blague. Mais à la différence des autres, je savais ce que je voulais, ça me plaisait, ce n’était pas un chemin tout traçé mais dès que j’ai commencé à travailler dans le marketing j’ai tout de suite su que c’est ce que je voulais faire. La clé c’est la persévérance, ne jamais écouter les autres et se laisser rabaisser! On échoue et alors? c’est que qque chose de mieux nous attend. En gros, fixez vous des objectifs et accrochez vous même si cela parais impossible, tout est possible il faut juste se donner les moyens d’y parvenir. Merci pour cet article qui était très inspirant et me rappelle des souvenirs sur mon parcours et comment j’en suis arrivée ici aujourd’hui ^^ bisous!

  40. Noémie 19 janvier 2017

    Merci pour ton retour d’expérience… En effet en France on ne nous apprend pas vraiment « la culture » de l’échec. Enfermé dans cette honte sans nous montrer qu’au contraire c’est le meilleur moyen d’apprendre et de se connaître.
    As-tu été aidée quand tu as cherché ta voie après la fac d’histoire ? Comment as tu réussi à mettre le doigt sur tes envies, ce qui t’épanouirai le mieux professionnellement ?
    « instant vis ma vie » – Je m’appelle Noémie (bonjour Noémie :D) … Haha j’arrête. Plus sérieusement, j’ai 25 ans (+1 mois et 2 jours ;) ) mon master rh en poche depuis 1 an, je suis en cdi depuis à peu près le même temps, et je suis en train de mourir à petit feu. Enfermée dans un job qui ne me correspond pas, où je ne progresse pas, où je ne suis pas très douée non plus et qui du coup me fais me sentir vraiment nulle… Je sens que j’ai besoin de changer, mais le marché du travail aujourd’hui n’offre pas grand chose d’autre, et surtout je souhaiterai comprendre ce « pourquoi je suis faite » ?!
    En tout cas, ça me soulage de voir qu’on passe tous à peu près par le même phase !
    Merci pour ta bonne humeur quotidienne, que ce soit sur ton blog, insta mais surtout Snapchat ! Tu es un rayon de soleil !

  41. sarahetcetera2016 19 janvier 2017

    Je trouve ça super que tu ais publié cet article. J’ai évoqué, moi aussi, les questions délicates de l’orientation dans un article et je trouve ça important de démocratiser l’idée que non, il n’y a pas de parcours idéal, que tout le monde a le droit de se tromper, de faire marche arrière et de changer d’avis. Je crois qu’il y a un réel problème (en France notamment) et que c’est avec ce genre de discours que l’on pourra faire progressivement évoluer les mentalités.
    Contrairement à toi, j’ai eu un parcours scolaire « idéal ». J’étais une bonne (voire très bonne) élève mais je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire plus tard. J’ai « suivi le mouvement » et me suis dirigée vers une prépa littéraire, avant de valider une licence d’histoire grâce aux équivalences. J’ai certainement beaucoup appris sur moi-même pendant ces trois années, mais ce n’était définitivement pas ce que je voulais faire toute ma vie. Pour la première fois, j’ai décidé de ne plus être simplement spectatrice, quitte à ne plus suivre un chemin tout tracé. Et ce fut certainement l’une des meilleures décisions de ma vie pour l’instant. J’ai « recommencé à zéro » envoyé de nombreux dossiers pour faire un DUT d’info-com. Finalement, j’ai eu la chance d’être prise en année spéciale (et donc de réunir les deux ans et un seul). Aujourd’hui je suis en master et je suis persuadée que ce parcours peu commun m’a enrichie.
    Des bisous à Woody ;)

  42. Marine 19 janvier 2017

    Ton article résonne tellement en moi, j’ai eu pratiquement le même parcours. J’ai été tout d’abord très studieuse au début de mon parcours scolaire, puis d’années en années les résultats commençaient à flancher jusqu’à la terminale où mon bulletin criait comme un signal d’alarme. Finalement j’ai eu tout de même mon bac, de justesse mais ce gentil APB a eu raison de mes envies. Je voulais faire de la communication et plus précisemment de la médiation culturelle, mais ce système privilégie les notes aux dossiers de motivations, donc je me vois refusée de tous mes choix. Je pars aussi en fac d’histoire, me disant de mon côté que je pourrais retrouver la filière de la communication trois ans après, mais là douche froide, je ne vais pas pouvoir tenir dans une seule année dans cette filière qui ne me correspondait absolument pas. Je fais une année de petits boulots, en préparant soigneusement mes dossiers pour l’entrée à la fac. Rebelote, refus, notes trop médiocre. Je tente l’alternance pour un BTS mais ne le trouve, puisque les entreprises cherchent même dès la première année de l’expérience (va comprendre). Donc comme toi, prêt étudiant sur 2 ans pour payer mes études. Par la suite, j’ai enfin pu trouver une alternance pour mes trois dernières années d’études, mais le chemin fut long. Aujourd’hui encore, un nouveau casse-tête, trouver ce fameux CDI. L’erreur n’est malheureusement pas tolérée et la société actuelle nous pousse à être d’autant plus persévérant pour obtenir ce que l’on veut vraiment. C’est une bonne chose, certes, mais devoir batailler sans cesse et essuyer des refus à longueur de temps avant d’arriver à ses fins peut être vraiment décourageant. Bravo pour ta persévérance, le Graal aujourd’hui c’est de pouvoir faire ce que tu aimes et de le faire extrêmement bien ! Je ne suis qu’admirative de ton parcours, et j’espère pouvoir moi aussi un jour vivre de ma passion !

  43. Manon 19 janvier 2017

    J’ai fait mes études en 4 ans et demi à la place de 3 mais, si tout se passe bien, dans 4 jours je serai diplômée ! Mon titulaire m’avait dit ne fais pas ces études-là, c’est trop dur pour toi tu vas rater… et je n’imagine pas faire un autre métier, aujourd’hui !
    Je pense que le système éducatif engendre beaucoup de pression, de stress, de culpabilisation de l’erreur dès le plus jeune âge ! Il faudrait aider les jeunes à avancer à leur rythme, à partir de leurs ressources, à dédramatiser l’erreur… après tout, c’est une étape normal de tout apprentissage (par exemple, avec ta super guitare c’est normal de ne pas réussir à jouer comme Mozart (oui je sais, lui, c’est le piano mais c’était pour l’idée) : il faut se tromper énormément, répéter encore et encore pour y arriver) :)

  44. MamaFunky 19 janvier 2017

    Ohlalalala je me reconnais un peu dans ton article. Pas vraiment en échec à l’école, j’étais un bon petit soldat. Sauf à partir du lycée, où ca s’est compliqué pour différente raison. Les profs ont commencé à me casser plutôt que d’essayer de m’aider. Bref la suite se passe en fac d’éco mais comme toi je ne m’y sens pas à ma place. Donc je pars en école de commerce. Parce que de tte façon, c’est la seule chose que mes parents acceptent de me laisser faire.

    Après avoir bosser en entreprise et découvrir un boulot ingrat, mal payé et ennuyeux à mourir, j’ai eu la chance de me faire virer. Alors j’ai fait des bébés, ouvert un blog, ouvert une boutique en ligne, fermé une boutique en ligne, ouvert un autre blog…

    Alors oui tout ça est éphémère et j’aimerai enfin faire quelque chose qui me plaise. Reste à trouver la formation qui me convienne à un prix pas trop trop dingo.

    Pas évident finalement de tout remettre en question à mon âge avancé mouhahahahaha, mais bon j’en ai besoin.

  45. dreamcatcheuse 19 janvier 2017

    Comme le disait un grand homme (dont j’ai oublié le nom) : l’échec est inévitable… Je suis assez d’accord, c’est grâce aux échecs que l’on grandit. J’ai été dans le même cas que toi (d’ailleurs tes appréciations m’ont rappelé les miennes :p).
    J’étais comme toi, en seconde j’étais une élève médiocre et j’ai du redoubler car le niveau dans mon lycée était haut. Après mon redoublement j’ai voulu faire une première S alors que tout le monde me recommandait de ne pas le faire. A la fin de cette année là, les profs ont voté pour que je fasse une première STG (sans me demander mon avis). J’ai vécu cela comme un échec et je me suis encore plus battu pour arriver en prépa HEC et faire le concours des écoles de commerce. Aujourd’hui, j’ai suivi le parcours que l’on m’a obligé de prendre, je suis diplômée d’un Master en Communication et Marketing Digitale et le marché de l’emploi est dur pour les jeunes diplômés comme moi… Parfois je regrette de ne pas avoir suivi le parcours « ingénieur » que je m’étais fixée et qui m’aurait aidé plus facilement à trouver du travail aujourd’hui….

    En tout cas merci pour ce partage, ton article fait beaucoup réfléchir ;)

  46. Doris 19 janvier 2017

    Je me suis reconnue dans ton parcours scolaire (même si ici, au Québec, c’est un peu différent). Après deux ans dans un programme dont je ne voyais pas la suite pour moi et où je me sentais pas toujours à ma place, j’ai finis par décrocher lors du stage final. Un échec sur mon bulletin et deux ans « perdu ». J’ai trouvé un autre programme qui me correspondait plus, mais que j’ai dû recommencer du début, avec des gens plus jeunes que moi du coup.Cela fait 6 ans que j’ai terminé se programme et je pense me réorienté encore. Je tâte de nouvelle branche et ce qui me ferait vraiment plaisir.

  47. Fanny 19 janvier 2017

    Eh bien avec la petite phrase assassine « Il faut penser à votre projet d’orientation » pas étonnant qu’autant de jeunes se désespèrent, ne s’accrochent pas, se désintéressent de l’école…. Et au final les études ne font pas tout, je connais bcp de gens doués et débrouillards qui n’ont même pas le bac.

  48. Coucou,
    Je pense que l’échec est une étape importante de l’apprentissage. Des tout petits d’ailleurs, quand on apprend à marcher, à faire du roller… Les erreurs nous apprennent la remises en questions et la persévérance. Malheureusement, plus on grandit et plus comme tu l’as dit, l’echec est mal vue et c’est angoissant. On ne pas être et grandir sans tomber. Je suis totalement d’accord avec toi sur le fait que les conseiller d’orientation sont tout sauf des conseillers. Certains profs sont limites aussi. Au lycée, mon prof principal voulait que je redouble pour aller en S, « tu vas pas aller en L il n’y a aucune débouché! » Sauf que je n’ai jamais aimé les matières scientifiques et c’était réciproques, redoubler n’aurait servi à rien du tout. Un échec m’a vraiment perturbé, m’a emmené en déprime. Mon non obtention du BTS NRC. j’ai bossé comme une malade sur les deux ans, toujours classée dans 5 premières de ma promo, je l’ai loupé à 4pts. Le plus dur, pour moi et la montagne que pouvaient en faire mes parents… Quand j’ai vu tout le mal psychologiquement, je me suis mis un coup de pied au fesses. Cela fait maintenant 4 ans et je suis juste mega heureuse de ma vie et de ce que je fais, de mes futurs projets et des gens que j’ai rencontré^^
    On ne devrait pas avoir peur de l’échec car après tout Thomas Edison a fait 2000 tentatives avant de réussir à créer nos ampoules ^^
    Des bisous :D

  49. ♡ Meryl ♡ (@Meryls_b) 19 janvier 2017

    Ton article est vraiment bien écris.
    Je suis actuellement en Master Meef afin de préparer le concours de professeur des écoles. Et je me pose beaucoup de questions parce que finalement, je ne sais toujours pas ou je vais, ni si cela est fait pour moi. J’ai énormément de doutes. Et, certains moments, j’ai juste envie de tout lâcher et partir ailleurs, trouver quelque chose, mais je ne sais pas quoi. Je veux voyager, découvrir le monde, mais pour cela, il faut de l’argent, et avant, j’ai certains soucis de santé qu’il faut que je règle.
    En tout cas, ton article me fait réfléchir.
    Des bisous !

  50. Mon parcours scolaire a été échec sur échec.
    Vagabondé de l’école à la fac informatique puis à la fac littéraire jusqu’à ce que je décide de quitter les études pour réfléchir à ce qui me plaît vraiment. Et bam, devenue entrepreneure! =D

  51. autourdemarine 19 janvier 2017

    Super article !
    Personnellement j’ai redoublé 3 fois… Quand je dit ça au gens, j’ai directement le droit à une tête très surprise et à « ah ouais quand même, mais tu as redoublé quoi ? » et là je leur répond franchement et sans aucune honte « le CE1, la seconde et ma première année de DUT, pourquoi ? parce que dans l’ordre : je n’étais pas prête à aller au niveau supérieur, je n’avais pas envie de travailler, je savais que je n’avais pas le niveau pour une matière et je ne regrette pas du tout »… et là j’ai le doit « ouais mais quand même 3 fois ».. « et alors ? si on donne la possibilité aux gens de redoubler ce n’est pas pour rien. Et ça ne pas empêché d’être Bac +3 et de faire le métier que j’aime ».

    Ma devise est « ce ne sont pas les meilleurs qui y arrivent, mais ceux qui s’accrochent ».

    Bisous

  52. Pascal 20 janvier 2017

    Tu as eu raison de t’accrocher ! Ce n’est jamais simple d’admettre que l’on a fait fausse route, que l’on s’est trompé, de repartir à zéro… et ce n’est pas plus facile de le dire ou de l’écrire.

    Mais à présent, tu exerces dans un domaine qui te plait – et ça, c’est bien plus gratifiant à long terme que d’avoir suivi la voie que les autres te conseillaient. Comme quoi la persévérance paie.

  53. Paaradise of Beauty 20 janvier 2017

    Un très bel article avec plein de bonnes ondes positives. Tu prouves qu’il ne faut pas lâcher ses études et ses objectifs malgré des échecs et des profs qui nous portent pas vers le haut avec les appréciations, tu as réussi à surmonter tout ça. Bravo bravo !

  54. Laboodeuse 20 janvier 2017

    Et bien je te trouve bien courageuse. Voilà des années que je réfléchis à un projet et que je n’ose pas repartir de zéro. A bientôt 30 ans ça fait peur… J’ai été découragée très tôt et n’aie jamais osé me lancer dans des études de journalisme « C’est un domaine bouché », « il faut être pistonnée » qu’on me disait. Du coup je ne me suis pas accrochée et je le regrette énormément aujourd’hui. Maintenant je cherche des formations mais encore une fois c’est au boulot que ça coince. En tout cas tu as une sacré motivation. Bravo et merci pour cet article très inspirant.

  55. ivi 20 janvier 2017

    Un très bel article, et je pense que nous sommes nombreux à avoir été dans la même situation. Merci pour ton article très inspirant

  56. merci et bravo pour ces lignes!
    Que j’aimerais réussir à transmettre cette idée à mes filles!
    Marion

  57. Gaëlle 20 janvier 2017

    Oh comme ton article me fait écho. J’ai également eu un parcours semé d’embûches et d’échec. D’ailleurs c’est marrant j’ai moi aussi fait une école de communication au final et j’adore ça :)
    Et je suis fière maintenant d’avoir mon Master 1 et ne regrette pas du tout mes choix, même si ma première année post bac fut un échec, elle m’a permise de trouver ma voie. Et l’école primaire que dire…. Un prof de CE2 complètement idiot de dire à un élève que non la dyslexie et la dysorthographie ça n’existe pas et que de toute façon je ne réussirais pas à faire des études longues qui fallait des à présent chercher à m’intéresse à des filières à parcours professionnel court (Cap / BEP). J’ai pendant longtemps eu envie de le retrouver pour lui montrer qu’il avait tord et que même en ayant des difficultés (dyslexie et dysorthographie) bah on peut réussir à faire des études et un métier qui nous passionne et nous fait vibrer, mais ça aurait été une perte de temps. Il faut savoir passer à autre chose, l’essentiel c’est que nous sommes fière de notre parcours, de nos échecs et de nos imperfections… Que nous connaissons notre valeur :)

  58. Cora 20 janvier 2017

    C’est vraiment un superbe article sur un sujet qui est bien trop peu traité. Les adultes ne se rendent pas bien compte de l’impact que leurs mots peuvent avoir sur les plus jeunes. Je suis triste de voir à quel point l’échec est mal vu dans notre société, à quel point des enfants peuvent se sentir détruits. Étant étudiante en logopédie (orthophonie), j’ai eu affaire à des enfants ayant vécu un échec scolaire et qui réapprennent à avoir confiance en eux, en leurs capacités, en leurs rêves. J’espère un jour devenir quelqu’un sur qui ces enfants pourront compter.

    Je n’ai jamais vécu d’échec dans ma scolarité jusqu’à la fin du lycée. Au contraire même. Des bonnes notes dans toutes les branches, des commentaires positifs partout… Mais finalement une grosse pression sur les épaules. Le jour où j’ai quitté le lycée pour les bancs de l’Université, j’étais pleine de rêves et d’espoir. Comme toi, je savais ce que je voulais faire. Et j’ai vite déchanté. Je me suis retrouvée dans une masse de gens à laquelle je ne m’identifiais pas. Des gens qui étaient mille fois plus talentueux que moi. Je suis passée de notes exemplaires à des notes catastrophiques. Autour de moi, personne ne comprenait. « Mais c’est pas normal! » « Quoi? Tu ne passes pas l’année ? » « Mais bosse un peu! » J’avais l’impression d’être inutile, nulle. Que je n’avais pas le droit à l’échec, pas moi. Les attentes qu’on avait de moi se faisaient trop pesantes.
    Il m’a fallu trois ans pour trouver ma voie. Trois ans où j’ai dû supporter les commentaires de gens insensibles. C’était il y a quatre ans maintenant. Aujourd’hui je ne vois pas mon échec de la même manière qu’à l’époque. Car sans lui, je ne serais pas celle que je suis aujourd’hui. Je n’aurais pas trouvé ma voie et serais peut-être confinée dans un travail qui ne me plairait pas. Je n’aurais pas rencontré toutes ces belles personnes qui font partie de mon quotidien.

    L’échec n’est pas une mauvaise chose, on en apprend. Il nous permet de changer de perspective et de rebondir. Mais je trouve dommage que les enfants soient si facilement étiquetés à cause de leurs difficultés.

    Quoi qu’il en soit, merci à toi pour cet article qui, j’en suis sûre, en remotivera plus d’un(e). :)

    Bisous

  59. Jeanne 20 janvier 2017

    Très joli article. J’ai moi aussi connu de grand échec surtout du point de vue autorisation. Au début de ma 2nd les professeurs voulaient absolument me faire entrer en 1er S, j’ai donc plombé mes notes pour être sur d’être entendu … A la fin du lycée, j’ai décidé de moi-même d’aller en classes préparatoire et la grosse erreur, je suis restée 5 mois à stresser, me sentir nul. La plus grosse erreur de mon parcours a été de ne pas faire de pause après ces 5 mois, puisque j’ai tenté pendant deux ans la fac de Lettres. Ce n’était toujours pas fait pour moi. Au final j’ai fais un Service Civique dans l’événementiel et l’animation qui m’a permis de découvrir une formation dans le domaine du tourisme. J’ai l’impression d’avoir tourné en rond pendant très longtemps (surtout lorsque l’on voit ces amies aller en master) mais au final je me dis, au moins j’ai tenté, et puis j’ai des tonnes d’anecdotes à raconter : D

  60. Andy 20 janvier 2017

    Ton article est vraiment super et encourageant! :))
    Depuis que je suis petite j’ai toujours eu des difficultés, je suis dyslexique et c’est très compliqué quand tout le monde te dis que tes phrases n’ont aucun sens. Je me suis très vite mise à penser que j’étais vraiment nulle et au collège je ne travaillais pas vraiment. J’ai redoublé ma troisième (alors que j’avais eu mon brevet… ) mais les profs voulaient absolument que je « réfléchisse ». Cela n’a servi à rien, je savais que j’avais déjà mon brevet, certes je l’ai eu de justesse mais je n’avais plus de motivation.. Arrivée au lycée, mes professeurs me disaient que je ne pourrai jamais aller en littéraire à cause des mes difficultés et comme toi, j’ai « forcé » je voulais absolument faire ça. Après quelques réunions avec les professeurs ils m’ont accordé le passage en L et je n’ai que réussi de plus en plus et j’ai fais de nombreux progrès :) Mes difficultés persistaient mais le fait d’être dans une filière que j’aime avec des profs qui te soutiennent c’est totalement différent !
    Après le bac j’ai essayé de faire une LLCE anglais à la fac et après un échec cuisant au bout de seulement quelques mois, j’ai abandonné et je me suis posé jusqu’à la rentrée suivante où j’ai commencé une fac d’histoire (très difficile), j’ai redoublé ma première année mais aujourd’hui je suis en troisième année et passionnée, même si j’ai toujours mes difficultés, je ne cède pas. Alors je comprend ce que tu dis, l’échec oriente beaucoup les personnes dans leurs décisions, et au final je ne regrette pas ces redoublements car j’ai fais mon choix et grâce à ça je sais exactement ce que je veux faire et même si des échecs perpétuent je continuerai :)

    Bisouuus ma belle :)
    Andy

  61. mon petit prince 2.0 21 janvier 2017

    Super article et très bon sujet, beau témoignage qui traduit une philosophie que j’aime vraiment. Félicitation pour avoir osé, faire face à cette dite notion d’échec. Nous évoluons dans une société ou notre notion de la réussite passe avant tout par la réussite scolaire, oubliant les sensibilité de chacun qui nous distingue pourtant des autres ou nous font nous orienter vers ce qui nous plait vraiment. Il y a tellement d’autres alternatives pour s’épanouir dans ce que l’on fait … Belle note d’espoir merci.

  62. Charlotte 21 janvier 2017

    Très intéressant ton article !
    Je me suis un peu retrouvée dans ton histoire.

    J’ai fait un bac L, que j’ai eu de justesse du premier coup (même ma famille n’y croyait pas !).
    Et je me suis dirigée en fac d’anglais car j’avais de très bonnes notes au lycée. J’avais également pour objectif de devenir professeur des écoles. Et puis premier bulletin de note, la douche froide. Une moyenne de 16 en anglais au lycée, pour une premier bulletin à 6 de moyenne… J’ai tenté de persévéré, mais malgré tous mes efforts je n’ai jamais réussi…
    J’ai pris rendez vous avec le conseiller d’orientation, et ça n’a servi à rien. J’hésitais entre Art du Spectacle pour m’orienter dans le cinéma, ou la communication. Bref j’ai fini par faire mon choix toute seule et j’ai fait une licence information communication. Et la, sans faire trop d’effort, mes notes étaient déjà meilleures (y compris en anglais ^^) ! Et puis j’ai fait une option NTIC et je me suis rendue compte de tout ce qu’on pouvait faire en terme de communication sur le web. ça a été une révélation !

    Après ça, j’ai cherché à étoffer ma formation avec une filière en alternance. J’ai envoyé des dossiers en Master pro et en 3ème année de licence pro. L’important pour moi était de me spécialiser et d’avoir un pied en entreprise.
    Moi qui pensait faire des études courtes, j’ai finalement été accepté dans un Master, avec deux ans à faire en alternance. J’ai changé d’entreprise entre les deux ans (Société Générale en 1ere année, SNCF TER en deuxième année). Ca a été les meilleures années d’études de ma vie ! J’étais dans mon élément, j’apprenais énormément en entreprise, et je me suis fait des ami(e)s très proches. On ne se quitte plus !

    Moi même je n’aurais jamais pensé faire avoir un niveau bac +5 et travailler en alternance.
    Je ne pensais pas que je trouverais un travail sans même passer par la case Pole Emploi.
    Faire des erreurs de parcours c’est normal. C’est bien souvent mal vu alors que ça permet d’avancer et de se dépasser.

    Ce que je regrette finalement, c’est de n’avoir pas assez été orienté au lycée, puis à la fac.
    A mon lycée, on nous proposait uniquement d’aller faire une fac « classique » ou un d’aller faire un DUT.
    L’alternance, on en parlait que pour les élèves qui faisaient menuiserie, électronique, etc…
    Personnellement, je pense que je me serai orientée différemment dès le départ si j’avais eu plus de clés en main.

    Mais aujourd’hui, je suis contente de mon parcours. Je suis contente de mes études, de mes diplômes. Je suis contente d’avoir persévéré et d’avoir réussi !

    #teamsnapchat <3

  63. Jessica 21 janvier 2017

    L’orientation … j’en ai entendu parlé. J’ai connu deux échecs enfin. J’ai jamais été une « intello » comme on dit souvent. J’ai été dans les élèves « bons ». Cependant arrivé au lycée, j’ai redoublé ma seconde. J’ai été effondré par ce redoublement. Moi qui rêvais d’être un chirurgien depuis mes 8 ans, tout était foutu. Deuxième seconde, j’ai bien bossé pour mon passager en 1er S. Arrivée en 1er S catastrophe, je n’y arrive pas en maths et en physique et pourtant je passe mes journées à travailler, je comprends tous les cours. Le verdict est là, 9/20 de moyenne, les sciences ce n’est pas pour moi, pour autant je rêve toujours d’être chirurgien. Fin de 1er, je demande une réorientation pour passer directement en Term L. Passage accepté, pour éviter le redoublement encore une fois … La terminale L était vraiment super, j’ai adoré ça, mes notes était bonnes, j’était contente. Je gardais toujours l’envie de faire médecine, car j’ai vu des témoignages des personnes qui avaient bien réussis en Médecine avec un bac L. Cependant, j’avais mon prof d’histoire qui était aussi celui de droit (option que j’avais prise), qui m’a poussé à faire du droit car j’avais l’esprit juridique etc. J’ai longtemps hésité et je me suis rendue à l’évidence que la médecine n’était pas pour moi. Maintenant je suis en deuxième année de licence en fac de droit et j’adore ça, je ne vois pas faire autre chose que du droit.
    L’échec est bénéfique et aujourd’hui je ne regrette absolument rien et je suis très heureuse.

  64. Julie 21 janvier 2017

    Super article et j’ai un peu vécu les même aventures que toi (J’étais un peu une tronche jeune puis je suis devenue flemmarde, j’ai failli redoubler ma 1ere, puis les profs me disaient que je n’aurai jamais mon bac et nananère je l’ai eu dès la première année lol) mais je pense que la chose à retenir pour les plus jeunes c’est qu’un échec dans les études n’est jamais un échec. Moi ma première idée à la fac c’est d’aller faire un IUT informatique. Ben ouais pourquoi pas! Y’a 14ans on n’en était pas là au niveau informatique donc à vrai dire je ne savais pas dans quoi je m’aventurais. C’était un échec total, je n’y comprenais rien, mais je me suis accrochée, je voulais finir, donc j’ai eu mon DUT… grâce aux matières non informatique mdr mais j’ai quand même gagné quelques connaissances en codage, mais je me disais que ça ne me servirai jamais. J’ai fait comme toi, je suis partie dans la com, puis les relations publiques et les réseaux sociaux. Et le comble du comble c’est que maintenant je fais du SEO et que je suis spécialisée dans le SEO technique donc lié au codage! haha comme quoi ce que je pensais avoir été un échec dans ma vie est maintenant un énorme atout! On retire toujours quelque chose d’un échec, les choses arrivent pour une raison et souvent pour que quelque chose de plus beau arrive par la suite :)

  65. ballerinaandsneakers 22 janvier 2017

    Merci Angéline de te livrer a nous comme ça, cela n’ai jamais facile de parler de ces echecs, specialement en France! L’echec est beaucoup mieux perçu dans les pays anglophone où il montre ta capacité à t’en sortir ce qui est super!
    Celui qui n’a jamais connu l’echec, c’est celui qui a eu beaucoup de facilité alors que c’est souvent dans l’echec qu’on se rend compte de la force qu’on a

  66. Hélène 22 janvier 2017

    C’est drôle ça fait un moment que je te « suis ». Sur instagram, sur snapchat et ton blog… En lisant cet article ça me renvoi à mon parcours « atypique ». On passe d’étude ou tout est tracé pour nous jusqu’à la terminal et d’un coup on doit choisir mais à 18 ans peu de personnes savent ce qu’ils veulent faire à 26 je n’en sais pas beaucoup plus sauf qu’il a fallu passer par plusieurs échec. Moi j’ai fait un bac S voulant être dans le médicale mais le lycée m’a fait comprendre que les sciences je n’en pouvais plus. Du coup fac de psycho (pendant un semestre) après le bac, là constatation la fac c’est pas fait pour moi je ne comprends pas le rythme. Derrière école d’art pour faire de la communication visuelle je m’arrête au BTS. Au final même si j’ai validé le diplôme ce milieu hyper compétitif ne me correspond pas. Je pars vivre à l’étranger ou je fais de la vente et la je m’éclate. De retour en France j’atterris dans l’hôtellerie et ça me plais j’évolue vite. Mais est-ce que j’en ferai ma vie je ne sais pas. Mais c’est vrai qu’en France l’échec est tellement mal vu ou même sans parler d’échec un changement d’orientation est toujours regardé de travers alors que c’est presque encouragé dans d’autre pays. Mais bon c’est rassurant de voir d’autre personnes ont vécus ça! :)

  67. M 23 janvier 2017

    Ton article tombe vraiment à pic… En plein échec universitaire, ton article me fait du bien. Merci

  68. eighteenthree 23 janvier 2017

    En lisant ton article ça me rassure un peu ! J’ai l’impression d’avoir raté ma vie mais c’est seulement que j’ai du mal à savoir ce que je veux réellement faire ! Pour l’instant j’ai arrêté mes études mais j’espère tout comme toi trouver finalement ce qui me plait vraiment. Très bon article !

  69. marilou 25 janvier 2017

    Comme je te comprends.. Moi par contre j’ai fait la bétise de les écouter. Je voulais faire infirmière des le collège on m’a dit non tu n’as pas le niveau pour aller au lycée « normal » passe par la filière pro devient AS et après tu feras infirmière. Je les ai écouter et aujourd’hui j’adore mon métier d’AS mais je ne suis pas infirmière, j’ai attendu les 3 ans obligatoire et j’ai raté le concours… Tous s’ecroule ! Hors si je l’ai avait écouter je serai infirmière depuis déjà 2 ans… Faut croire en ses rêves plus que tous !

  70. chroniquespastel 26 janvier 2017

    Hello !

    C’est marrant de lire cet article à ce moment de ma vie, car je suis moi aussi en plein questionnement sur mon orientation, je suis en 3ème année de pharmacie, mais je n’ai jamais vraiment aimé ça, je l’ai fait pour rendre fière ma famille, parce que « tu travailles bien tu dois faire médecine ».
    J’ai toujours voulu être professeur des écoles, et pense me réorienter l’année prochaine pour enfin faire ce que j’aime, mais j’avoue avoir très peur de décevoir ma famille.

    Ce n’est jamais facile de se réorienter, et j’admire ce que tu as fait !
    Belle journée !!
    Tiphanie

  71. Elisa 27 janvier 2017

    Bonsoir.

    Alors si j’ai bien compris, maintenant tu vis de ton blog !?
    Comment fais-tu !?

  72. Adeline 30 janvier 2017

    L’échec fait grandir et finalement au bout du compte sont-ils des échecs ou bien des petits signes nous disant de recentrer sur nous-même pour savoir par où aller ? Les plus beaux parcours sont faits de ce que tu appelles « échecs ». Mon parcours je le dis non linéaire ou atypique. Ce qui est sûr c’est que je sais défendre ce que je veux et pourquoi je le veux aujourd’hui en entretien d’embauche.

  73. Sophie 30 janvier 2017

    Bonjour Angéline. Je trouve ça positif de faire des articles comme ça. En effet l’échec est permis, et c’est grâce à lui qu’on avance, qu’on repousse nos limites. Parfois l’échec est juste un moyen de nous rappeler à l’ordre pour nous rappeler que ce n’est pas notre voie et nous ramener sur notre bon chemin. Et finalement dès qu’on entre dans le supérieur on se rend compte qu’on se retrouve avec des gens de tout âge. Après deux années à tenter le concours médecin je me suis dirigée en psychologie et je suis bien plus épanouie et j’adore ce que je fais. Et finalement dès le premier jour j’ai vu qu’il y avait des gens bien plus âgés que moi et finalement les post-bac n’étaient pas les plus nombreux.
    Le plus dur dans les échecs c’est de se motiver à persévérer et ne pas baisser les bras.
    Félicitation à toi d’avoir tenue bon malgré tous ces obstacles.

  74. Charlotte 5 février 2017

    Whaou je me retrouve totalement dans ton article, il y a pas si longtemps je suis moi aussi retombée sur mes bulletins scolaires. Résultats plus que médiocre, déception de ma mère, bac avec juste 10 de moyenne et 5 années passé au lycée. J’ai ensuite passé mes concours d’infirmière mais la aussi j’ai vite vu que j’avais du mal. En fait à 22 ans j’ai fait un thérapie car l’échec scolaire, l’échec au yeux de ma mère, et tous ce qui s’enchaîne le manque de confiance en soi… j’ai touché le fond. Suite à cette année de thérapie j’ai découvert que certaines personnes croyaient en moi, qu’il fallait que je les acceptes et surtout que j’accepte aussi de couper les ponts avec ceux qui me tirent vers le bas. J’ai aussi découvert qu’on était pas tous pareil devant les études et que moi j’avais besoin de plus de temps pour apprendre, comprendre.Cela m’a permit de rebondir, j’ai poursuivit mes études avec un redoublement de ma seconde année. Aujourd’hui je suis infirmière, et j’ai encore cette mauvaise habitude de me dire que je ne suis pas faite pour ce métier quand je suis face à l’échec. Mais j’ai aussi la capacité de repartir de l’avant grâce à mes proche, mon père, mon conjoint, ma sœur, mes ami(e)s. Un an dans un établissement qui me rendait malade de part la gestion du personnel, des patients, rechercher un autre lieu de profession démissionner. Un super établissement, une super équipe m’a redonné confiance en moi. Helas le milieu du travail est sans pitier il y a des cons partout qui sont prêt à vous marcher dessus pour juste le plaisir de faire mal. Donc rebelote on cherche ailleurs car fin de contrat. Et la me revoici dans un établissement ou je ne suis pas à l’aise avec le public accueillit, ou je ne suis plus en phase avec ce que je souhaite faire, alors on repart à zéro on recommence à chercher ailleurs, dans une autre branche de mon métier… Mais une chose est sur et certaine, quand je serais maman et que je devrais avec mon conjoint aider mon enfant au niveau évolution scolaire, au niveau orientation je sais ce que je ne ferais jamais, car l’échec est mal vu dans la société, dans le modèle familiale que l’on nous impose et je connais maintenant les répercussion sur soi quand on est adulte.

  75. Stephanie 12 février 2017

    Très bel article! Bravo pour avoir eu le courage de l’écrire!
    Je ne sais pas si j’ai eu des échecs, mais j’ai pris beaucoup de virages pour au final faire un métier qui n’a rien à voir avec mes études ! Comme toi, très mal conseillée, et malheureusement des parents plutôt fermés qui ne m’ont pas encouragée. Mais aujourd’hui je peux formuler la même conclusion que toi :-)

  76. enorayann 15 février 2017

    Ton article est très beau, rassurant pour ma part ne trouvant pas ma place à l’Université et pensant que cela était rare ! Merci beaucoup bisous ;)

  77. opio 9 mars 2017

    Bonjour Angeline,
    Je voulais te remercier pour ce post… je te suis sur snapchat ^.^ mais je n’étais jamais venue sur ton blog… je vais remedier à celà désormais ! TOn post m’a beaucoup parlé car ma fille ainée de 15 ans est complètement terrorisée par l’orientation déjà, rien que le choix de la filière en première la met dans un état d’anxieté tel qu’elle ne va plus au lycée depuis la rentrée des vacances de février. J’aimerai tellement pouvoir la rassurer, lui dire que rien n’est definitif et que oui, on peut se tromper et recommencer, qu’elle a la vie devant elle… je vais essayer de lui faire lire ton post mais elle est tellement bloquée pour l’instant… peut etre plus tard… Et je vais de ce pas lire également tous les commentaires.
    Merci merci et merci !

  78. Pauline 20 mars 2017

    Bonjour Angeline,
    Merci pour cet article. Je suis actuellement dans ce cas, je suis dans une filière qui ne me plaît pas et je me suis enfin décidée a changer de voie. Après avoir beaucoup réfléchis, avoir eu peur de recommencer de nouvelles études et peur de ne pas réussir, j’en ai parlé à mes proches et j’ai décider de sauter le pas ! Alors, ton article m’a beaucoup aidé, c’est rassurant de lire tes mots et de s’y retrouver.
    Merci et bonne journée !

  79. Laurence Schram 5 avril 2017

    Cet article me parle beaucoup! Arrivée en fin de rhéto (en Belgique, l’équivalent de la 1ère chez vous je pense ^^) je rêvais de devenir kiné … et je me suis accrochée 1 an … raté … 2ème année .. arrêtée en mai, je n’ai meme pas passé mes examens. Depuis un petit temps l’idée de faire des études d’institutrice était revenue … mais arg non pas les mêmes études que ma soeur quand même ?! Au final oui !
    Dur dur de retourner en 1ère année avec des « bébés » de 18 ans quand tu en as 21 déjà … la preuve je n’ai pas gardé énormément de contacts ;-) Mais voilà, j’ai trouvé ma voie .. et cela fait maintenant 2 ans que je travaille et que je suis heureuse!

  80. Aude 7 avril 2017

    Merci Angéline, pour ses jolies paroles, qui viennent mettre un peu de baume au cœur. Surtout comme tu le dis « dans un monde où l’échec est une tare ». Moi même je suis parfois très dure envers mes échecs. J’en ai vécu un en ce moment. Mais ce que tu dis est beau car cela donne beaucoup d’espoir et nous enseigne que l’échec nous en apprend plus sur nous. En tout cas, je le comprends ainsi. Donc merci :)

  81. Plume 26 juin 2017

    C’est courageux de ta part d’exposer au grand public tes bulletins scolaires. Je suis bien d’accord avec toi, les échecs ne sont pas une tare, et bien au contraire je suis intimement convaincue qu’on a BESOIN d’échecs dans la vie. C’est essentiel, pour ne pas avoir trop d’orgueil et tout à la fois, pour être fier de ce que l’on a accompli, de là où l’on est arrivé.

  82. Julia 26 juin 2017

    Je suis totalement d’accord avec toi l’échec fait grandir quelque part et mieux vaut avoir le courage de se réorienter que de vivre de regrets.
    J’ai également eu le projet (fou) de faire institutrice malgré le fait que mon entourage me le déconseille fortement… Arrivée en licence de lettres modernes, j’avais un job étudiant et plus vraiment la motivation nécessaire pour clôturer cette troisième année de fac. Puis j’ai réalisé que gérer une classe d’enfants jeunes, à notre époque, avec les parents qui vont avec… Ça n’allait pas être possible !!!
    J’ai fait une formation de secrétaire médicale en alternance et après 14 ans de bons et loyaux services, avoir changé de spécialité 3 fois et de structure, j’en ai fait le tour et je compte passer le concours d’entrée en école d’infirmière l’année prochaine à 36 ans.
    Alors tu vois, je pense que notre vie professionnelle évolue avec nous, qu’il ne faut pas se mettre de barrière et surtout suivre son cœur, pas forcément sa tête (et surtout pas les appréciations ou notes de nos livrets scolaires).
    Je découvre depuis peu ton univers auquel j’adhère totalement. Ton blog est une jolie trouvaille pleine de positive attitude, ne change rien.

  83. themellowwindow 11 novembre 2017

    Merci, merci, merci pour cet article ! J’ai vécu des choses similaires 3 ans sur les bancs de la fac de droit et puis un jour contrainte d’abandonner parce que je m’aperçois que ce n’ai pas ma vie ! Et puis les même galères que les tiennes, repartir à 0 et emprunter pour enfin faire ce que je veux de la comm :) Mais finalement je ne regrette rien et même si j’ai galéré je finis maintenant mon master 2 et cet « echec » m’a permis d’être moi finalement :)

  84. Lili 1 août 2021

    Je retombe sur ton article grâce à ta newletter d’août et c’est d’ailleurs mon premier commentaire ici. Et, je dois l’avouer, j’ai envie de verser une larme face à tout cela.
    Après une cinquième tentative, j’échoue encore cette année au concours de professeur des écoles (je ne savais pas que c’était ta première voie professionnelle, d’ailleurs). Cinq ans que je me bats pour ça et cinq ans que j’échoue, ça laisse sérieusement un goût amer. Et pourtant, ta persévérance, je la ressens aussi. Elle m’anime également aujourd’hui. J’ai hésité, je me suis découragée mais aujourd’hui, la seule pensée que j’ai face à ce projet professionnel, c’est que je suis faite pour ça et que je ne me vois pas ailleurs. Ces échecs-obstacles ne m’empêcheront pas d’atteindre ce but que je me suis fixée il y a des années.
    Merci pour tes mots, pour ta vision de l’échec que je partage également. Merci pour tout ce que tu fais.

    1. Carnet Prune 30 août 2021

      Lili > Merci infiniment d’avoir pris le temps de relire cet article et de m’avoir laissé un petit mot concernant ton parcours. L’échec est un moyen de nous faire réaliser ce qui compte vraiment : c’est ta voie, tu vas y arriver ♥︎